• A Dortmund, les "bonhommes verts" porteront désormais jupes et couettes

    En Allemagne, la ville de Dortmund est sur le point de remplacer un certain nombre de feux tricolores, par souci de parité. En remplacement des traditionnels "bonhommes vers", prendront ainsi place place des femmes en jupe ou à tresses.

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  • Festivités à Berlin, 25 ans après la chute du Mur

    Festivités à Berlin, 25 ans après la chute du Mur

     

    Des milliers de ballons blancs se sont envolés dimanche dans le ciel noir de Berlin le long de l'ancien Mur ouvert il y a 25 ans, le 9 novembre 1989, un événement historique qui montre que «les rêves peuvent devenir réalité», selon la chancelière Merkel.

    Sous les vivats de centaines de milliers de spectateurs chaudement emmitouflés, quelque 7000 ballons lumineux ont été largués un par un au son de l'Ode à la joie de Beethoven, final spectaculaire et émouvant d'un week-end de liesse dans la capitale allemande.

    Une marée humaine s'est déversée sur le centre de Berlin, bloquant la circulation de la Porte de Brandebourg au Potsdamer Platz, l'ancien no man's land devenu quartier d'immeubles futuristes.

    À Checkpoint Charlie, l'un des anciens points de passage les plus célèbres entre Berlin-Est et Berlin-Ouest, une foule compacte était également présente pour commémorer un événement qui a sonné la fin de la Guerre froide et annoncé la Réunification de l'Allemagne et de l'Europe.

    Au moment où débutait l'envol des ballons conçus comme une «Frontière de lumière» et symbolisant sur 15 km le Mur de Berlin qui faisait 155 km de long, l'orchestre dirigé par l'Israélo-Argentin Daniel Barenboim entamait l'Ode à la joie, hymne de l'Union européenne. Dans la foule, certains ne retenaient pas leurs larmes.

    «Nous sommes un peuple heureux!», a lancé le maire de Berlin Klaus Wowereit, à la Porte de Brandebourg. À ses côtés, le dernier dirigeant de l'URSS, Mikhaïl Gorbatchev, 83 ans, ovationné par le public, car largement crédité d'avoir permis la réunification allemande.

    Longuement applaudi lui aussi: l'ancien leader du syndicat polonais Solidarnosc, Lech Walesa.

    L'envol des ballons s'achevait sur le pont de la Bornholmer Strasse, dans le nord de la ville. Il fut le premier point de passage entre Berlin-Est et Berlin-Ouest ouvert le soir du 9 novembre 1989 par des gardes-frontières est-allemands débordés par la foule.

    C'est ce poste-frontière que la citoyenne est-allemande Angela Merkel, alors âgée de 35 ans, avait franchi pour aller à la rencontre des Berlinois de l'Ouest, cette nuit-là, après une soirée à flâner... au sauna.

    «La chute du Mur a montré que les rêves peuvent devenir réalité», a lancé dimanche la chancelière, en inaugurant dans la journée une nouvelle exposition au Mémorial du Mur.

    «Nous pouvons changer les choses en bien, c'est le message» qu'ont délivré à l'époque les centaines de milliers d'Allemands de l'Est descendus dans la rue pour réclamer plus de liberté par la seule force de leurs voix et de leurs bougies, a-t-elle ajouté.

    La chancelière, qui a vécu derrière le Rideau de fer avant d'entamer sa carrière politique après la chute du Mur, a jugé que ce message d'espoir s'adressait aujourd'hui aux peuples opprimés «en Ukraine, en Syrie, en Irak et partout où les libertés et les droits de l'homme sont menacés ou même foulés aux pieds».

    «Des ponts pas des murs»

    Le pape François a, lui aussi, appelé depuis Rome à construire «des ponts, pas des murs».

    Mikhaïl Gorbatchev s'est montré beaucoup plus pessimiste, estimant que le monde était «au bord d'une nouvelle Guerre froide».

    Avec une météo grise et froide, une grande «fête populaire» a déroulé dans l'après-midi son programme d'orchestre classique, rock stars et anciens dissidents politiques.

    Pour rester fidèle à l'hommage à la population, mot d'ordre de ces célébrations baptisées «Le courage de la liberté», le fondateur du groupe pop-rock Genesis, Peter Gabriel, a interprété en fin d'après-midi «Heroes», chanson composée par David Bowie lorsqu'il habitait Berlin-Ouest.

    Pour Uschi, 50 ans, et Gunnar Schultz, 65 ans, le souvenir du 9 novembre est encore très vif. «Nous habitions Berlin-Ouest. Nous sommes restés devant la Porte de Brandebourg toute la nuit», confie la quinquagénaire. «C'était évidemment merveilleux, mais en même temps, étrange : la police était très hésitante, c'est un miracle qu'aucun coup de feu n'ait été tiré».

    Dans la matinée, Angela Merkel et d'autres responsables allemands ont piqué des roses dans les restes du Mur, en hommage aux 138 Allemands tués sur cette construction de 1961 en essayant de la franchir pour échapper à la RDA. Les photos de ces morts ont ensuite été projetées sur la Porte de Brandebourg.

    Pour de nombreux Allemands, ce mur en béton qui entourait Berlin-Ouest sur 155 km a symbolisé des séparations familiales douloureuses entre le 13 août 1961 et le 9 novembre 1989.

    Ce jour-là, après des semaines de manifestations monstres, le régime communiste avait annoncé par surprise que ses ressortissants pourraient désormais voyager à l'étranger.

    Vingt-cinq ans après cette nuit où les Allemands se sont retrouvés, l'Allemagne, première puissance économique européenne, est dirigée par deux personnalités issues de la RDA. Outre Angela Merkel, le président fédéral Joachim Gauck a été pasteur en RDA, engagé dans les mouvements d'opposition.

    Le 9 novembre est une date hautement symbolique en Allemagne, car c'est aussi celle du terrible pogrom dit de la «Nuit de cristal», perpétré par les nazis en 1938

     

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  • F1 : Le Nürburgring sauvé par un milliardaire russe

    McLaren P1 sur le circuit du Nurburgring à l'automne 2013

     

    En grandes difficultés financières, le circuit du Nürburgring serait racheté par le milliardaire russe Viktor Kharitonin selon l'agence Bloomberg. Ami du président de Chelsea Roman Abramovitch, ce chef d'entreprise dans l'industrie pharmaceutique permettrait le maintien d'un Grand Prix sur le circuit l'année prochaine.

    On connaissait l'intérêt d'oligarques russes pour le football à l'image de Roman Abramovitch à Chelsea et de Dmitri Rybolovlev à Monaco ou pour le basket NBA avec la franchise des Brooklyn Nets et Mikhail Prokhorov. Le sport automobile n'échappe pas à ce phénomène.

    Qui est-il ?
    Selon le magazine américain Forbes, il fait partie des 1500 hommes les plus riches de la planète. Avec une fortune personnelle estimée autour du milliard de dollars, Viktor Kharitonin (40 ans) fait carrière dans l'industrie pharmaceutique En 1993, il crée l'entreprise Pharmastandard. Dix ans plus tard, il s'associe à Roman Abramovitch, le président de Chelsea, pour racheter une usine appartenant au groupe ICN Pharmaceuticals. Difficile de trouver trace d'un intérêt pour le sport automobile dans sa biographie mais selon Bloomberg, il aurait acquis une majorité des parts de la société qui gère le circuit dans l'ouest de l'Allemagne.

    La fin d'un long feuilleton
    Cette information met un terme à la très longue chronique qui entourait le circuit et sa société. Lourdement endetté par des travaux de construction d'un parc d'attraction au début des années 2000, le Nürburgring a même été déclaré en faillite qui aurait pu remettre en cause le GP d'Allemagne qui s'y déroule tous les deux ans, en alternance avec Hockenheim.

    En 2013, Bernie Ecclestone avait accepté la tenue du Grand Prix tout en proposant une offre pour le rachat du circuit. Ses difficultés avec la justice allemande l'ont empêché de maintenir cette proposition.

    L'arrivée de Viktor Kharitonin entraînerait le maintien du circuit, construit en 1927, pour l'édition 2015 du Grand Prix d'Allemagne. Une bonne nouvelle pour les amateurs d'histoire automobile.


    Source sur MYTF1 : F1 : Le Nürburgring sauvé par un milliardaire russe

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  • 3 octobre 1990, l'Allemagne est réunifiée

     

    Il y a 24 ans, les deux Allemagne étaient réunies, formant ainsi la première puissance européenne.

    Dans la nuit du 2 au 3 octobre 1990, des centaines de milliers d’allemands sont rassemblés devant le Reichstag, à Berlin. C’est l’aboutissement d’un processus express enclenché moins d’un an plus tôt, le 9 novembre, avec la chute du mur de Berlin.

    A minuit pile, l’Allemagne est officiellement réunifiée.

    le jeudi 02 octobre 2014

    Les cloches volent dans tout Berlin, le drapeau noir rouge et jaune s’élève sur la place au milieu des cris et des pétards.
    A partir de cet instant, l’Allemagne, 79 millions d’habitants, devient la 1ère puissance européenne. Ce qu’elle est toujours aujourd’hui.

    Depuis, le 3 octobre est la fête nationale en Allemagne, une fête qui n'a cependant pas vraiment à voir avec notre 14 juillet, ses flonflons et ses bals des pompiers. Le jour de l’unité allemande tient plus de la fête institutionnelle que de la fête populaire. Il est d'ailleurs célébré à tour de rôle par les différentes capitales des Land qui composent l’Allemagne. Cette année, ce sera Hanovre, en Basse-Saxe.

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  • L'Allemagne pourrait dépénaliser l'inceste entre frère et sœur

    Le Conseil d'éthique allemand propose de dépénaliser les relations sexuelles consenties entre frère et sœur adultes. Il estime que "protéger un tabou social" et "fixer des barrières morales" ne relève pas du droit pénal.

    Tout a commencé par une histoire d'amour. Les Sages allemands se sont saisis du thème de l'inceste après l'affaire très médiatisée du couple d'un frère et d'une sœur qui s'était connus à l'âge adulte à Leipzig, dans l'est de l'Allemagne.

    Patrick S., adopté à l'âge de 7 ans, avait repris contact à sa majorité avec sa mère biologique. Il était tombé amoureux de sa sœur Susan K. Quatre enfants étaient nés de leur union, dont deux handicapés. Le couple avait été plusieurs fois condamné. Patrick S. avait passé trois ans derrière les barreaux et Susan K. avait été un temps placée en institution en raison de son retard mental. Ils s'étaient tournés, en vain, vers la Cour constitutionnelle de Karlsruhe en 2008, puis vers la Cour européenne des droits de l'homme il y a deux ans.

    Des risques accrus de handicap

    Les deux juridictions avaient rejeté leur requête contre l'article 173 du Code pénal allemand, qui punit de "deux ans de prison ou d'une amende" les rapports sexuels entre un frère et une sœur majeure, évoquant les risques accrus de handicap pour les enfants issus d'une telle union.

    Mais le Conseil d'éthique estime que la loi pénale vise seulement à protéger "les individus" et "l'ordre social" contre les atteintes graves et n'est pas "le moyen adapté de protéger un tabou social [ni] d'imposer des standards ou des barrières morales". Il juge contraire au droit à "l'autodétermination sexuelle" les sanctions qui contraignent les couples incestueux "au secret et à la négation de leur amour".

    Le droit à "l'autodétermination sexuelle"

    Par ailleurs, ils estiment que "selon toutes les données disponibles, l'inceste entre frère et sœur est très rare dans les sociétés occidentales". Et que le risque de sanctions contraint les couples concernés "au secret et à la négation de leur amour", ce que le Conseil d'éthique juge contraire au droit à "l'autodétermination sexuelle". Les avis de l'institution ne lient en rien les députés allemands, mais préfigurent parfois un changement de législation.

    Les pays européens ont des approches différentes de l'inceste. En Espagne ou en France, il ne constitue pas une infraction, mais aggrave la peine encourue en cas de relation avec un mineur ou de relation non consentie. A l'inverse, l'Allemagne mais aussi l'Angleterre, le Danemark, la Grèce ou la Suisse en font une infraction pénale spécifique. Le Canada définit même l'inceste comme un "acte criminel", passible de quatorze ans d'emprisonnement.

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  • Munich sous le signe de la bière

    Plus de six millions de litres de bières devraient être consommés durant les 16 jours de l'Oktoberfest de Munich qui a ouvert ses portes samedi matin.

    Le maire de Munich, en Allemagne, a ouvert samedi l'Okotoberfest, réputée plus grande fête populaire du monde, en perçant comme le veut la tradition, un premier tonneau de bière. "O'Zapft is" ("le tonneau est percé" ou "elle - la bière - est tirée", en bavarois), a lancé le premier magistrat de la capitale bavaroise, Dieter Reiter, après avoir ouvert ce fût de 200 litres en quatre coups de marteau. Il a ensuite comme chaque année offert la première chope d'un litre, un "Mass", au chef du gouvernement régional de Bavière, Horst Seehofer.
     
    Les quatorze tentes géantes installées sur la "Theresienwiese", la "prairie de Thérèse", dans le centre de la ville, se remplissaient rapidement samedi à la mi-journée, après que les fêtards eurent salué la parade des brasseurs, à travers la ville. Au son des fanfares, les chars des six brasseries munichoises (Augustiner, Hacker Pschorr, Hofbräu, Löwenbräu, Spaten et Paulaner), toutes fondées entre le 14e et le 16e siècle et seules habilitées à servir le houblon de la fête, ont été chaudement applaudies, malgré le temps pluvieux.
     
    "Nous allons regarder la parade et après on va essayer de faire un tour dans les tentes", confiait, joyeuse, Moran Chan, 26 ans, originaire de Hong Kong et qui vit à Berlin. "L'Oktoberfest est vraiment célèbre, tout le monde connaît dans le monde entier, maintenant je vais pouvoir dire à mes amis que j'y ai été", a-t-elle ajouté. Pour Johanna Kriessl, 53 ans, Francfortoise installée depuis huit ans à Munich, le "programme du jour, c'est un Mass, un Hendl (un demi-poulet) et retour à la maison". Ce qu'elle aime dans cette fête, c'est son "atmosphère super et si sympa" et la "tradition du tracht (le costume bavarois)".
     
    Parmi les milliers de personnes qui se pressaient vers le lieu de la fête, très nombreux étaient ceux qui portaient la culotte de peau (Lederhose) pour les hommes, et la Dirndl, robe à corset flattant la poitrine, pour les femmes. Quelque 6 millions de personnes sont attendues pendant les 16 jours de cette 181e édition de l'Oktoberfest. L'an passé près de 6,7 millions de litres de bières avaient été bus pendant les festivités.

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